SEFCO

Le quart d’heure charentais

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Fidèles à leur objectif de développement de la culture régionale les éditions du Croît vif, après les thés littéraires du dernier jeudi du mois, qui portent sur l’actualité des publications et les événements culturels majeurs, ont lancé le « quart d’heure charentais ». Le quart d’heure charentais, c’est une série de réunions portant sur nos traditions et notre culture, avec des thèmes très variés : la littérature, les contes, les travaux d’autrefois, la cuisine, le parler … Bien entendu,  ces réunions ont un caractère informel, festif et très convivial. Elles se déroulent sous forme de discussions « à bâtons rompus », et sont accompagnées d’une tasse de thé ou de café et de gâteaux charentais. Le patois est à l’honneur, et à la fin de chaque réunion, les patoisants présents racontent des histoires ou chantent des chansons des grands anciens (Goulebenéze, Odette Commandon, le Docteur Jean …) mais également de leur propre création, car notre patois est toujours vivant. Mais rassurez-vous, peur thiéllé-lâ qui compeurnant pas bin le patouès, on vous zou expyiquera. 

C’est Paola Authier, avec les conseils techniques de Pierre Péronneau, qui organise ces rendez-vous, chaque premier mercredi du mois, à partir de 16 heures, à la « boutique » du Croît vif qui est maintenant bien connue de tous les Saintais attachés à leurs racines et des nouveaux venus dans notre région, qui cherchent à se familiariser avec la culture locale. Il faut reconnaître que cette ancienne épicerie, chargée d’histoires, est le lieu idéal pour ce genre de manifestations. Elle a vu défiler autrefois nombre de Charentais, dont l’un des plus célèbres d’entre eux, le grand Goulebenéze, qui a vécu les derniers moments de sa vie dans la rue Berthonnière, à quelques pas. Jean-Claude Lucazeau a ouvert le bal le 3 décembre 2008 en présentant son cinquième volume sur les Saintongeais , « Les années de treize lunes » et le 7 janvier dernier c’est Jacqueline Fortin, qui est venue parler de la SEFCO (Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest) dont elle assure la présidence depuis plusieurs années. Le public est venu nombreux pour partager ces instants de communication et d’échange, et nous attendons encore beaucoup de monde pour les prochaines réunions. 

Pourquoi le « Quart d’heure charentais » ? Parce que, vous zou savez, nous les Chérentais jh’avons la réputation de prend’ nout temps, et jhe sons jhamais à l’heure, jh’avons teurjhou in quart d’heure (au moins) de retard. Tout châ p’tit va loin. Pour nous, ce n’est pas un défaut, c’est dans notre tempérament. Goulebenéze l’a très bien décrit dans une histoire qui se déroule au Paradis. Un certain nombre d’élus arrive au Paradis, et le Grand Saint Piârre demande à son valet de compter les arrivants. Mais le pauvre valet à beau compter et recompter, il en manque toujours un. Saint Pierre, qui connaît bien son monde, comprend tout de suite quel est celui qui est en retard. Et avec sa longue vue, il voit thieu gâs, assis enteur deux nuaghes, en train d’ mangher ine goulée, sans se presser ! In Champanais, sorti dau couté d’ Segonzat ! Après tout, n’a-t-il pas raison, notre charentais ? Le Paradis, personne n’est pressé d’y aller ! Voici le calendrier du premier semestre 2009. D’autres réunions seront organisées de septembre à décembre. 

A bintout ! 

7 janvier        La Sefco (Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest) : Historique, objectifs, activités, brochures (Aguiaine, Subiet …) : Jacqueline Fortin 
4 février        Les traditions, les vendanges, la bujhée, tout ce qu’on trouve au Musée des Bujoliers : Noël Maixent
 
4 mars          Dans le cadre du Printemps des poètes : le patois et la poésie. Textes de Goulebenéze, Odette Comandon et autres, dits par des patoisants et des patoisantes : Pierre Péronneau et les patoisants 
1er avril         Les groupes folkloriques. L’exemple du groupe Aunis-Saintonge : Jean-Claude Couprie et Roger Maixent (Châgnut) 
8 mai            Charly et Goulebenéze : Charly Grenon racontant Goulebenéze. Présentation du DVD de Jacques Machefert : Jacques Machefert et Charly Grenon 
3 juin             Les querelles de clocher : l’exemple de Vindelle et Balzac en Charente. Les contes balzaciens de Chapelot : Régis Courlit (Châgne dreit), Francine Besson et Yany Augiron 

En photo : Jean-Claude Lucazeau, lors de son intervention, et Mounette du groupe des Branle Mijhot.

Un commentaire »

  1. Macaigne dit :

    j’avayons un grand pépé qu’etian comique troupier et qui nous disians beun qu’il avait trvaillé avec mr goulbenéze; quand il etait lancé et il en fallait peu pour cela il racontait l’histoire d’un gars qui arrive
    alors que les autre etaient a table zt qui faisait comme le treziémz goret »y regarde les autre mangaient
    Mon grand pére s’appelait florentin Courcier eest était dimicilié à Rochefort en charente-maritimej’ ai tout lu sur goulebenéze mais je n’ai rien vu sur ce grand pére

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